Début 2001,
la Commission européenne semble donner un nouvel élan à un projet
qui est dans l'air depuis quelques années : faire évaluer la toxicité
de dizaines de milliers de substances chimiques qui sont couramment
utilisées et, donc, auxquelles nous sommes potentiellement exposés.
La Commission crée un site internet sur lequel, en 2003, tous ceux
qui le souhaitent peuvent s'exprimer et lance ainsi le projet REACH
("Regulation, Evaluation and Authorization of CHemicals"). Claude
Reiss et ses collaborateurs élaborent le Programme
de Toxicologie Scientifique et le font parvenir à la Commission
européenne.
Reste à convaincre
les autorités de sa pertinence... Pour cela, nous avons fait une démonstration
pratique : plusieurs substances ont
été testées selon les méthodes que nous préconisons,
par un laboratoire allemand. Nous sommes particulièrement reconnaissants
à l'association One Voice, qui a fourni une partie des fonds nécessaires,
et au laboratoire, qui a singulièrement baissé ses tarifs.
Etapes
17 mars 2009 : Claude Reiss rencontrait un conseiller spécial
de Valérie Pécresse au ministère de la Recherche
et de l'Enseignement supérieur. Il l'informait des possibilités
et des avantages de la toxicogénomique.
13 février 2008 : Sur proposition d'Antidote Europe, les députés
européens Jens Holm et Neil Parish organisent une conférence-débat
au Parlement européen sur le thème Progrès
sans douleur - Alternatives aux expériences sur les animaux.
Des intervenants prestigieux se succédaient à la tribune
: Stavros Dimas, Commissaire européen à l'Environnement,
Pr Wolfgang Dekant, de l'Institut de toxicology de l'Université
de Wurzburg (Allemagne), Dr Johan Rönnelid, professeur associé
de l'Unité d'immunologie clinique de l'Université d'Uppsala
(Suède), Pr Paul Furlong, Directeur du département de
Neurophysiologie clinique de l'Université d'Aston (Royaume
Uni), les deux députés européens organisateurs
de l'événement, Sonja van Tichelen, directrice d'Eurogroup
for Animals et, bien sûr, Claude Reiss, président d'Antidote
Europe.
12 février 2008 : Nous sommes reçus par M. Franco Frattini,
Vice-Président de la Commission
européenne.
29 janvier 2008 : Nous déposons une plainte
auprès du Médiateur européen.
24 novembre 2007 : Nous sommes présents à Bruxelles,
à la réunion d'ECOPA (Plateforme européenne de
consensus sur les alternatives -3Rs- [méthodes alternatives
à l'expérimentation animale]), bien que nous n'approuvons
qu'un seul "R" : Remplacer ! [les tests de toxicologie sur
des animaux par des alternatives fiables].
26 octobre 2007 : Nous sommes présents à l'atelier La
toxicogénomique et le remplacement des tests sur animaux dans
REACH, à Bruxelles.
Du 15 au 18 octobre 2007 : Nous sommes présents au premier
Forum international pour une toxicologie basée sur des preuves,
organisé à Côme, en Italie, par le Centre européen
pour la validation des méthodes alternatives (CEVMA).
12 et 16 octobre 2007 : Nous participons aux consultations régionales
du Grenelle de l'environnement, à
Perpignan et à Drancy. Le rapport du groupe 3 de ce Grenelle,
intitulé "Construire un environnement respectueux de la
santé", mentionne la toxicogénomique.
8 octobre 2007 : Fabrizia Pratesi, coordinatrice d'Equivita, l'une
de nos associations partenaires, remet personnellement un dossier
sur la toxicogénomique et la toxicologie scientifique à
Monsieur Franco Frattini, vice-président de la Commission européenne.
25 juin 2007 : Les résultats de nos analyses de toxicogénomique
sont enregistrés dans une base de données internationale
: une reconnaissance de notre expertise
par la communauté scientifique.
22 mai 2007 : Nous remettons personnellement de la documentation sur
notre association et nos actions à Madame Valérie Pécresse,
récemment nommée ministre de la Recherche.
18 janvier 2007 : Nous sommes reçus par le président
du Sénat belge, le Docteur Philippe Mahoux.
18 décembre 2006 : Le texte final de REACH propose d'encourager
la toxicogénomique.
14 décembre 2006 : Claude Reiss participe à une conférence
de presse organisée par Equivita au Parlement italien. Le
gouvernement italien propose d'abolir progressivement l'expérimentation
animale.
29 novembre 2006 : la commission des Affaires sociales du Sénat
belge adopte une proposition de résolution demandant au gouvernement
fédéral : de réaliser une étude de faisabilité
en vue de la création d'un Centre belge de toxicogénomique
; de porter la même demande, dans le cadre de la directive REACH,
au Conseil des ministres européens.
25 novembre 2006 : Nous sommes présents à Bruxelles,
à la réunion d'ECOPA (Plateforme européenne de
consensus sur les alternatives -3Rs- [méthodes alternatives
à l'expérimentation animale]), bien que nous n'approuvons
qu'un seul "R" : Remplacer ! [les tests de toxicologie sur
des animaux par des alternatives fiables].
10 octobre 2006 : La Commission Environnement du Parlement européen
approuve, en vue de la deuxième lecture du projet REACH, un
amendement mentionnant la toxicogénomique comme une possible
méthode alternative aux tests sur les animaux.
4 octobre 2006 : Muriel Arnal, présidente de One Voice, et
Claude Reiss sont reçus au ministère
de la Recherche.
3 octobre 2006 : suite à la parution de son livre Animaux
cobayes et victimes humaines, Hélène Sarraseca est
auditionnée à l'Assemblée nationale par Mme Geneviève
Gaillard, présidente du groupe d'études Protection des
animaux. Trois représentants des laboratoires Pfizer et un
représentant du GIRCOR sont également entendus.
10 juillet 2006 : nous remettons une lettre à la Commission
européenne, signée par 140 associations dans 11
pays et représentant plus de 1 million de citoyens européens,
demandant l'application de la clause de la directive européenne
86/609 qui stipule que les tests ne doivent pas être faits sur
des animaux s'il existe une autre méthode permettant d'obtenir
le même résultat.
3 juillet 2006 : nous rencontrons Mme Anne-Marie Payet, sénateur
co-auteure d'un rapport intitulé "Médicaments :
restaurer la confiance". Nous l'informons des améliorations
possibles dans le processus d'évaluation de la sécurité
des médicaments ; elle posera une question orale au ministre
de la Santé.
12 avril 2006 : nous sommes au bureau du Parlement
européen à Paris, où Marie-Anne Isler-Béguin
(députée européenne du groupe des Verts) organise
une table ronde sur REACH, à laquelle participent plusieurs
associations de défense de la santé, défense
des consommateurs, défense de l'environnement, défense
des animaux. Nous insistons sur la nécessité d'interdire
l'expérimentation animale en tant que méthode d'évaluation
de la toxicité des substances chimiques, car cette méthode
ne fournit pas des résultats fiables pour les humains. (Réunion
faisant suite à celles du même groupe ayant déjà
eu lieu les 3 mars, 8 avril, 20 mai, 28 juin, 29 septembre 2005, 1er
février et 15 mars 2006).
30 mars 2006 : Claude Reiss est présent à une conférence
sur REACH organisée par la Chambre de commerce et d'industrie
de Melun. L'occasion de mesurer l'inquiétude des PME de la
chimie.
28 février 2006 : grâce à l'intervention du ministère
de l'Industrie, nous rencontrons des responsables de la Sécurité
environnementale produits et des toxicologues de la société
Arkema. Ce rendez-vous faisait suite aux contacts pris lors de notre
entretien au ministère de l'Industrie. Ce sera le premier d'une
série de contacts avec des représentants de l'industrie
chimique.
6 février 2006 : nous sommes reçus à ECVAM (le
Centre européen de validation de méthodes alternatives)
en compagnie de nos partenaires industriels, BioTeSys, Scienion et
Vigilent Technologies. La discussion
est engagée sur la possibilité de valider la toxicogénomique.
4 janvier 2006 : nous sommes reçus au ministère
de l'Industrie, intéressé par la toxicogénomique
et qui propose de nous faciliter des contacts avec de possibles partenaires.
Depuis novembre 2005 : nous diffusons
les résultats de notre étude par toxicogénomique
de 28 substances chimiques auprès des autorités.
17 novembre 2005 : lors du vote sur REACH en session plénière
à Strasbourg, le Parlement européen admet la possibilité
d'utiliser la toxicogénomique !
14 novembre 2005 : avec One Voice, nous donnons rendez-vous à
la presse devant le Parlement européen à Strasbourg,
avant d'entrer dans celui-ci pour remettre une lettre à chacun
des députés.
8 novembre 2005 : conférence de presse au Parlement européen
à Bruxelles pour présenter les résultats de nos
analyses, faites avec le PTS, de 28 substances
chimiques parmi les plus présentes dans notre environnement.
Nous sommes accueillis par Monica Frassoni, du groupe des Verts, et
en compagnie de Fabrizia Pratesi, coordinatrice de l'association italienne
Equivita.
19 octobre 2005 : à la suite de notre intervention du 4 octobre,
Claude Reiss est entendu à nouveau par la Chambre des députés
italienne, lors d'une audition sur l'expérimentation animale.
4 octobre 2005 : sur l'invitation d'Equivita, Claude Reiss participe
à une conférence à Rome en compagnie de députés
italiens ayant déposé une proposition de loi pour l'abolition
de l'expérimentation animale. Cette conférence a lieu
au sein même de la Chambre des députés.
Du 27 août au 2 septembre 2005, Claude Reiss participe au congrès
sur la toxicogénomique organisé par le National Institute
of Environment and Health Sciences (NIEHS), aux Etats-Unis, conjointement
avec un autre organisme gouvernemental japonais. L'occasion de mesurer,
entre experts à la pointe de cette discipline, l'avance prise
par les Etats-Unis et le Japon dans l'implémentation de cette
technique mais également de présenter l'approche très
originale d'Antidote Europe : plutôt que de grandes puces à
ADN difficiles à exploiter, de petites puces faciles et peu
coûteuses à produire.
15 juin 2005 : nous sommes reçus au Parlement
européen à Bruxelles par M. Guido Sacconi, rapporteur
du projet REACH. M. Sacconi nous a accordé un entretien privé
de plus d'une heure et nous a écoutés très attentivement.
Nous lui avons laissé de la documentation sur le PTS, afin
qu'il puisse la faire évaluer par ses conseillers scientifiques.
15 juin 2005 : nous sommes reçus au Parlement européen
à Bruxelles par M. Axel Singhofen, responsable Santé
et Environnement pour le groupe des Verts.
24 mai 2005 : nous sommes reçus au ministère
de l'Ecologie et du Développement durable par Mme Marie-Claire
Daveu, directrice du cabinet, et deux conseillers techniques. Mme
Daveu nous fait part de son intérêt et de sa motivation
profonde pour faire avancer ce dossier.
11 mai 2005 : nous sommes reçus par Mme Muriel Marland-Militello,
députée des Alpes-Maritimes, très intéressée
par la question de l'expérimentation animale.
20 avril 2005 : nous sommes reçus par Mme Nathalie Kosciusko-Morizet,
députée de l'Essonne, présidente du groupe Santé
& Environnement à l'Assemblée nationale. Elle nous
exprime sa sympathie et son intérêt pour notre action
et nous permet d'obtenir un rendez-vous au ministère de l'Ecologie.
Mars et avril 2005 : nous écrivons
à tous les députés européens membres des
commissions Santé & Environnement et Industrie & Recherche,
nous écrivons au président de la Commission européenne
et au président du Parlement européen pour leur demander
de prendre en compte le Programme de toxicologie scientifique et d'interdire
l'expérimentation animale en toxicologie. Plusieurs associations
dans différents pays européens signent notre lettre.
28 février 2005 : nous sommes au Parlement
européen, à Bruxelles, pour présenter le
Programme de toxicologie scientifique à une table ronde intitulée
Alternatives à l'expérimentation animale en toxicologie,
devant un public de chercheurs, de chefs d'entreprise, de responsables
d'associations et, bien sûr, de députés européens.
20 décembre 2004 : nous écrivons, pour les informer
de l'existence du Programme de toxicologie scientifique, à
M. Philippe Douste-Blazy (ministre de la Santé),
M. Serge Lepeltier (ministre de l'Ecologie)
et M. Hervé Gaymard (ministre de l'Industrie).
Les accusés de réception de nos lettres recommandées
nous sont bien retournés.
Eté 2004 : il faut plusieurs semaines à Hasan et Simone
Parvez et à Claude Reiss pour établir les listes de
produits à tester (pesticides, médicaments, etc.), de
gènes à inclure dans les puces à ADN, de types
cellulaires à cultiver. Septembre 2004, les expériences
commencent.
Mai 2004 : après des visites décevantes de firmes françaises,
Hasan Parvez et Claude Reiss décident de travailler avec un
laboratoire allemand dont les responsables sont d'anciens chercheurs
de l'Institut Max Planck. La somme recueillie par One Voice, pourtant,
ne suffit pas à tester un nombre suffisant de substances pour
que la démonstration soit significative. Le laboratoire fait
alors un immense geste commercial et militant en offrant d'assumer
une partie des coûts.
Avril 2004 : Muriel Arnal, présidente de One Voice, contacte
Claude Reiss et lui propose de lancer une campagne de collecte de
fonds auprès de ses adhérents pour procéder à
une démonstration pratique en faisant analyser plusieurs substances
chimiques selon le Programme de toxicologie scientifique.
13 mars 2004 : Claude Reiss est invité à la Conférence
du Parti des Verts, à Brighton, en Angleterre, à l'initiative
de Caroline Lucas, réélue au Parlement européen.
17 décembre 2003 : Claude Reiss rencontre, au Parlement Européen
à Strasbourg, Paul Lannoye, député belge, et
Peter Liese, député allemand.
4 octobre 2003 : Claude Reiss rencontre, à Londres, un groupe
de députés européens Verts, parmi lesquels Caroline
Lucas, ainsi que des représentants de plusieurs associations
(Animal Aid, BUAV, EMP, RSPCA).
11 juillet 2003 : Claude Reiss rencontre, à Bruxelles, plusieurs
députés européens, dont Paul Lannoye.
5 mai 2003 : Claude Reiss rencontre, à Bruxelles, John Bowis,
un député européen qui lui indique plusieurs
interlocuteurs possibles dans le cadre du projet REACH.